L’entreprise, à travers les conséquences sociales et environnementales de ses activités, se doit d’être responsables vis-à-vis des générations futures. L’apparition de normes internationales sociales et éthiques fait de la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) une préoccupation essentielle.
La PE semble constituer un interlocuteur privilégié dans la démarche de RSE. Elle apparaît plus légitime et/ou plus compétitive que les grands groupes, dont les mobiles relèvent davantage de la maîtrise de l’image véhiculé que d’une réelle prise de conscience. Sous couvert de RSE, leurs actions sont considérées, bien souvent, comme une ruse managériale ou une façon de se dédouaner. Le dirigeant de PE est souvent celui qui impulse le développement de pratiques socialement responsables. La proximité avec ses parties prenantes augmente l’intensité de l’encastrement dans son environnement. Les référents, les motivations, les visions, étant très différents entre la grande et la petite entreprise, les démarches de RSE ne pourront être similaires. Encore plus que d’outils spécifiques, ce sont les démarches et les méthodologies qui doivent être adaptées (Paradas, 2009; Torrès, 2008).
Il est possible de distinguer quatre types d’entrepreneurs: – le “militatn” s’insère et s’engage dans les réseaux plus ou moins institutionnels, à l’extérieur de son affaire; – le “compétiteur” est centré sur sa propre organisation, cherchant à manager ses ressources. Il souhaite être compétitif: – l'”authentique” reste peu intégré dans les réseaux et gère son affaire. Il est porté par un besoin d’authenticité: – l'”aventurier” sait tirer parti des occasions d’affaires, liées à des nouveautés techniques ou commerciales. Il recherche la singularité (Frimousse et Marchesnay, 2010)
Auteurs:
Soufyane FRIMOUSSE
Maître de conférences, IAE de Corse