Le principal soutien de la croissance au premier trimestre est la demande intérieure finale hors stocks. D’une part, les dépenses de consommation des ménages s’accélèrent (+ 0,8 % après +0,1 % fin 2014). D’autre part, le recul de l’investissement total s’atténue au premier trimestre (-0,2 % après -0,4 % fin 2014). En effet, l’investissement des administrations publiques croît après six trimestres de baisse (+ 0,3 % après -0,3 % fin 2014). De même, l’investissement des entreprises augmente légèrement (+ 0,2 % après -0,1 %). A contrario, le repli de l’investissement des ménages s’accélère (-1,4 % après -1,1 %).
Pour l’ensemble de l’année, le gouvernement prévoit dans son programme de stabilité une croissance de 1 % en 2015 et de 1,5 % en 2016. L’investissement devrait s’accroître de 3,3 % en 2016 contre 0,3 % en 2015 : il deviendrait de fait le principal soutien de la croissance. Le gouvernement mise, en effet, sur l’essor du pacte de responsabilité et sur le CICE pour soutenir l’investissement des entreprises.