Lorsque les chercheurs du Bureau International du Travail ont commencé à s’intéresser au secteur informel, dans les années soixante-dix, ils avaient conclu que celui-ci allait se développer au gré des besoins des populations. C’est bien la tendance qui se dégage.
Mais les systèmes de la micro-finance présentent la particularité d’être les
unités où il y a une tendance à la prédominance des formes de coordination non
marchandes (coutumes, code de conduites, usages locaux…). La question est
celle de savoir si ces modes de coordination constituent ou non une source de résistance à l’évolution du secteur financier informel. Au sein de chaque composante,
nous allons examiner la rationalité des acteurs et les modes de coordination
en vigueur. Nous tirerons aussi des leçons sur la coexistence des secteurs
formel et informel.
Auteurs:
Guy Jean Bruno Botata
ISTA – Organisme spécialisé de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC)